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LiFe Is PoETrY
30 novembre 2005

¤¤ A l'amour ... A la mort ¤¤

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Il pleut. Ou alors, elle pleure. Elle ne sait plus. Elle a tellement pleuré ces derniers temps … Pourquoi autant de souffrances dans son cœur ? Pourquoi tant de désespoir, de confiance bafouée, d’innocence trahie ? Parce que c’est comme ça … « Il pleut dans son cœur comme il pleut sur la ville ». C’est comme dans un poème de Baudelaire … Tout est gris, tout prend des dimensions affolantes … C’est comme la fin d’une âme. La sienne. La fin d’une vie. La sienne. La fin d’un être. Elle.

Elle a perdu ses ailes, la petite. Elle a perdu ses rêves, son espoir s’est dissipé … Il ne reste plus rien. Rien qu’une enveloppe charnelle. Une enveloppe charnelle maltraitée par la vie. Par la tristesse. Par l’ennui. Par la violence. Par la révolte. Une enveloppe charnelle qu’elle blesse un peu plus chaque jour … Son esprit l’insupportes. Elle voudrait tant cesser de penser, rien qu’une fois … Oublier. Se noyer dans un sommeil profond, duquel elle ne voudra plus jamais sortir …

La souffrance est parfois tellement présente … L’envie d’extérioriser la peine intérieure au profit d’une douleur extérieure. Un simple geste, qui marque pourtant … Elle jette des regards, glisse de décors en décors en espérant obtenir le résultat qu’elle souhaite sans être interrompue, sans être vue. Elle ouvre doucement le tiroir, se saisit de l’objet qu’elle rechignait tant à utiliser … avant. Trace simplement quelque chose sur sa cuisse. Quelque chose. Simplement.

Un « T ».

Elle seule connaît la signification de ce message. Le sang apparaît. Rouge. Elle aime le sang. Elle sait qu’elle a mal. Elle continue. Un « T » bien tracé, écarlate. Elle aime faire ça. Pourtant ça ne sert à rien. Elle s’en fout. Elle cède à ses pulsions. Cicatrisation rapide. Cela ne lui plaît pas. Quelques jours plus tard, elle ouvre le même tiroir et retrace à nouveau. S’immobilise. Les yeux dans le vide, le regard terne. Et soudain, soudain, un éclat. Et ça brille. Elle pleure. On oublie jamais rien on vit avec. Dans toutes les larmes s’attardent un espoir.

Parfois vient l’idée de partir, de cesser tout simplement. La déprime et les idées noires sont à l’origine de cette envie. Passer par une fenêtre, se pendre ou encore se tailler les veines …Rouge. Puisque le rouge sera tendance, puisque le rouge aura un sens … Le rouge n’a plus de sens, contrairement au sang. Douleur. Peine. Souffrance. Tristesse. Horreur. Mort. Sentir la vie qui s’échappe lentement, qui s’enfuit, qui file entre les doigts. Comme le sang. Du sang sur les mains, étrange destin qui ne fait que noircir l’ombre de son sourire …

A l’amour, à la mort.

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Commentaires
3
a l'amour a la mort ...comme chez Saez....la vie n'est qu'un jeu... p'tite saezienne...<br /> ce sont tes mots..ce sont mes sentiments..mes sensations...ma vie..merci..*<br /> <br /> tu me fais tout ressentir ..ca fiat longtemsp que je te visite ...
L
la vie n'est que souffrance et douleur... <br /> seulement parsemée de petits bonheurs<br /> <br /> je t'embrasse
D
merci pour ton commentaire sur mon blog. Il est bien écrit...
LiFe Is PoETrY
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